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En sept décennies, le Guillon a tenté pas mal d’endroits pour ses ressats avant de se fixer définitivement dans la forteresse savoyarde de Veytaux.

Tous les ans, à l'approche des fêtes, les vins mousseux semblent avoir le vent en poupe. Pourtant, depuis quelque temps, ils sont en plein essor tout au long de l'année. Rien d'étonnant à cela, puisqu'ils rendent même le quotidien le plus morose plus pétillant. De plus en plus de producteurs vaudois peuvent le confirmer.

La Maison des Vins de La Côte a ouvert cet automne à Mont-sur-Rolle. Un lieu où goûter aux crus et aux produits du terroir, avec une vue plongeante sur le Léman.

Un escalier que personne n'emprunte jamais, un couloir improbable, une porte invisible ou au contraire lourde comme une geôle de prison : les chemins qui mènent au carnotzet prennent différents atours. Dans l’imagerie populaire, les carnotzets restent plutôt exigus et souterrains, même s’il y a des exceptions.

Certains (et certaines surtout) se plaignaient parfois que les conseils de la Confrérie du Guillon soient squattés par des enrobés barbus, moustachus ou glabres, ventrus ou longilignes, mais toujours désespérément masculins, virils ou galants. Honni soit qui mâle y pense! Alors que les femmes sont toujours plus nombreuses à rejoindre les rangs de la noble institution depuis qu’on leur a ouvert les portes, elles accèdent enfin au Saint des Saints.

Pierre-Yves Poget élève 18 vins à Agiez, dont l'unique gamay Premier Grand Cru de l'histoire vaudoise. Sa cave Mirabilis, au nom de fleur noctambule, collectionne les reconnaissances et fait briller les Côtes de l'Orbe.

Après la Seconde Guerre mondiale, la Suisse comptait 1400 tonnelleries: dans chaque village ou presque, on trouvait un artisan maniant rabot, racloir, jabloir, tire-fond et autres lourds marteaux. Aujourd’hui, une poignée de tonneliers maintient en vie cet artisanat traditionnel. Avec un succès grandissant! Car l’époque est révolue où dans les caves, au profit des cuves en acier, l’on bannissait fûts et foudres. Et les vignerons qui se demandent pourquoi ils n’achèteraient pas leurs barriques en Suisse se font de plus en plus nombreux. Après tout, ici aussi on a des chênes. Ici aussi on fabrique de bons fûts. Allons donc rendre visite à trois tonneliers, chacun d’un style différent.

Elles sont très souvent associées au vin blanc à l’heure de l’apéritif. Les flûtes au sel constituent un élément clé dans l’assortiment des produits du terroir vaudois. Elles ont d’ailleurs fait cette année l’objet d’un premier concours mondial. L’occasion d’en piocher avec frénésie pour détailler leur humeur croustillante.

Cet automne, une centaine de professionnels de l’oenotourisme venus de cinq continents se sont réunis au coeur de notre vignoble. Voir notre production viticole avec les yeux d’experts originaires de Bordeaux, Capetown, Mendoza, Porto… L’occasion était trop belle ! Et les avis parfois surprenants…

Sèches ou fraîches, les fleurs comestibles donnent de la couleur dans les plats. Davantage utilisées pour leur potentiel visuel, certaines variétés dopent aussi moultes préparations culinaires grâce à leur parfum discret. Focus sur deux productions florales vaudoises.